L’avenir du métier d’auxiliaire de vie

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auxiliaire de vie scolaire

Une simple lecture des statistiques concernant la démographie de la population française permet d’assurer que le métier d’auxiliaire de vie sera amené à se développer encore plus qu’il ne l’est déjà aujourd’hui dans les décennies à venir. Il amène même à s’interroger sérieusement dès à présent sur la manière de couvrir les besoins sans cesse croissants de main d’œuvre dans ce secteur.

Un remède contre le manque de place en maison de retraite

avenir metier auxiliaire de vie

Avec une espérance de vie qui ne cesse de s’allonger (84,3 ans pour les femmes, 77,8 ans pour les hommes) et une pénurie d’au moins 50 000 places dans les maisons de retraite, le besoin en auxiliaire de vie est déjà très important. Le nombre de personnes âgées ne va cesser d’augmenter en France dans les décennies à venir. En 2030, la France comptera 23,2 % de personnes de 65 ans et plus et 12 % de 75 ans et plus. Le nombre de personnes dépassant les 65 ans et plus atteindra même 26,2% en 2050 soit plus d’un quart de la population et 15,6 % de personnes de plus de 75 ans ! Dans ce contexte de pénurie l’utilité de cette profession est incontestable et montre bien que cette fonction est l’alternative au placement dans les maisons de retraite qui ne pourront jamais accueillir toutes cette population vieillissante.

Une alternative au chômage

177 000 personnes sont aujourd’hui auxiliaires de vie en France. Elles représentent donc une partie non négligeable de la population active, assurant ainsi à coup sûr un débouché pour toute personne qui souhaiterait travailler dans ce secteur. Avec la montée du chômage et de la décroissance de certains secteurs comme celui de l’industrie, il apparait évident que le secteur sera l’un des plus porteurs et des plus pourvoyeurs d’emploi peu qualifiés dans les décennies à venir. La question qui se pose, est de savoir si la main d’œuvre sera suffisante pour répondre à l’explosion de la demande car la profession est souvent dévalorisée et offre souvent des conditions de travail difficiles voire précaires (temps partiels subis, emplois du temps avec trous avec grande amplitude horaire).

Un métier indispensable mais mal perçu

Pourtant, c’est grâce aux auxiliaires de vie que le maintien des personnes âgées à domicile est possible. Allant de logement en logement, elles parcourent villes et campagnes pour aller apporter les soins nécessaires au bien-être des personnes en manque d’autonomie. Le métier qui consiste à assister les personnes âgées dans tous les gestes de la vie quotidienne en leur préparant les repas et en assurant les soins quotidiens de toilette, assure le bien-être des personnes âgées. La fonction implique également d’assurer un bien-être social en accompagnant les personnes dans les commerces ou en promenade si ces dernières souhaitent sortir. Même si le métier est mal considéré, il assure par le lien social dont il est pourvoyeur, la dignité de la personne âgée. Le regard et la perception des gens devront changer dans les décennies à venir pour en faire un métier attractif si on ne souhaite pas connaitre de grave pénurie.

Commentaires

  1. je fais un beau métier malheureusement mal considéré et très mal rémunéré car on ne nous impose que du travail à temps partiel pour un salaire ne dépassant pas les 800 euros nets par mois. beaucoup de gens ont fait la formation D’avs mais abandonne la profession au bout de quelques mois ou semaines car on ne peut pas en vivre.

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